29.08 29.11
2024
Invisibles, photos de Pauline Schneeberger
Devenir sans-abri c’est disparaître, devenir invisible. S’effacer de cet espace public qu’on aménage comme on peut. Cette architecture de la débrouille se mêle au panorama pour s’y intégrer complètement et devenir paysage urbain. Et pourtant elle ségrègue toujours un peu plus encore. Chacun essaie de s’aménager un semblant de "chez-soi", trouver un endroit sécure où l’on pourra passer la nuit, mais également s’approprier un lieu, afin de se sentir appartenir à cette planète, légitimer son existence. Notre société semble être vaincue par la routine et ne remarque plus ces abris de fortune, témoignages poétiques, dramatiques de ces vies marginalisées par la précarité, la solitude. Pauline Schneeberger Artiste photographe et plasticienne établie à Môtiers (CH), Pauline Schneeberger est également éducatrice sociale. De nationalité franco-suisse, elle nait en Suisse, grandit dans le Val-de-Travers et commence à y travailler comme éducatrice. Dans le même temps, elle voyage dans de nombreux pays du globe et s’immerge dans les différentes cultures qui s’y trouvent. Durant quatre années, elle étudie la photographie à Montpellier, puis à Toulouse, pour finalement revenir s’installer dans sa région natale et devenir maman d’une petite fille. Dans une volonté d’aller vers l’autre, d’aller à la rencontre de l’autre, elle utilise la photographie comme médium pour parler de sujet de société qui l’interroge, l’interpelle ou la questionne. À l’instar d’une scientifique derrière son microscope, son appareil photographique est un outil pour tenter d’analyser le monde, les relations humaines, la vie. Le⋅s tabou⋅s et l’injustice sont des thèmes récurrents dans ses travaux.
Devenir sans-abri c’est disparaître, devenir invisible. S’effacer de cet espace public qu’on aménage comme on peut. Cette architecture de la débrouille se mêle au panorama pour s’y intégrer complètement et devenir paysage urbain. Et pourtant elle ségrègue toujours un peu plus encore. Chacun essaie de s’aménager un semblant de "chez-soi", trouver un endroit sécure où l’on pourra passer la nuit, mais également s’approprier un lieu, afin de se sentir appartenir à cette planète, légitimer son existence. Notre société semble être vaincue par la routine et ne remarque plus ces abris de fortune, témoignages poétiques, dramatiques de ces vies marginalisées par la précarité, la solitude. Pauline Schneeberger Artiste photographe et plasticienne établie à Môtiers (CH), Pauline Schneeberger est également éducatrice sociale. De nationalité franco-suisse, elle nait en Suisse, grandit dans le Val-de-Travers et commence à y travailler comme éducatrice. Dans le même temps, elle voyage dans de nombreux pays du globe et s’immerge dans les différentes cultures qui s’y trouvent. Durant quatre années, elle étudie la photographie à Montpellier, puis à Toulouse, pour finalement revenir s’installer dans sa région natale et devenir maman d’une petite fille. Dans une volonté d’aller vers l’autre, d’aller à la rencontre de l’autre, elle utilise la photographie comme médium pour parler de sujet de société qui l’interroge, l’interpelle ou la questionne. À l’instar d’une scientifique derrière son microscope, son appareil photographique est un outil pour tenter d’analyser le monde, les relations humaines, la vie. Le⋅s tabou⋅s et l’injustice sont des thèmes récurrents dans ses travaux.
Inscription : 032 486 91 10
Prix : entrée libre
Date de début : 29.08.2024
Date de fin : 29.11.2024
Horaires : Lundi - Vendredi / 8h30 - 13h00
Organisation : café de l'envol
Lieu : café de l'Envol
Adresse : Grand-Rue 157 - 2720 Tramelan
Lien : www.lenvol.ch